Après une décennie d'insécurité et d'instabilité, de nombreuses victimes collatérales sont à déplorer dans le pays, notamment les femmes et les nouveaux-nés.
La RCA connaît l'un des pires taux de mortalité maternelle et infantile.
En 2021, on comptait 890 décès de femmes pour 100 000 naissances. Avec ces chiffres, la RCA était le 2e pays au plus haut taux de mortalité maternelle quand la moyenne était à 439 en Afrique. En ce qui concerne le taux de mortalité infantile (dans les 5 premières années de vie), on comptait en 2018, 124 décès pour 1000 naissances. Et 1 enfant sur 24 mourrait lors de son premier mois de vie.
Pour 2023, selon les statistiques, voici ce à quoi sont confrontés les femmes centrafricaines et leurs nouveaux nés :
Les femmes ont 138 fois plus de risques de mourir de leur grossesse ou de leur accouchement que celles vivant au sein de l’Union européenne.
Les nouveaux nés ont 25 fois plus de risques de décéder avant son premier anniversaire qu’en Europe
Ces chiffres ont plusieurs origines :
De nombreuses femmes accouchent à domicile étant assistées par des accoucheuses traditionnelles. Malheureusement, les accoucheuses traditionnelles ne sont pas formées pour les accouchements à risque et pour repérer les complications liées à l'accouchement.
Les femmes qui décident et qui peuvent se rendre dans un établissement de santé, sont quant à elles, confrontées à un gros manque de personnel qualifié. Seulement 15 gynécologues et 5 pédiatres exerceraient dans tout le pays et il n'y a pas assez de services obstétriques. Peu d'hôpitaux fournissent des services pour les prématurés, les soins intensifs ou autres complications (problèmes respiratoires, etc...).
Les grossesses précoces, contribuent aussi à la hausse du taux de mortalité maternel et infantile.
Autre point à noter : bien que la gratuité soit la règle dans le pays pour les soins, malheureusement cette règle n'est pas toujours respectée. Conséquence : les femmes faute de moyen, préfèrent rester à domicile ou attendent la dernière minute pour se rendre à l'hôpital. Tout ceci, complexifie la prise en charge et augmente les risques.
Il est important et vital de maintenir la gratuité afin qu'un plus grand nombre de femmes puissent accoucher sereinement, de limiter la mortalité infantile et éviter les complications.
Les femmes vivant dans les zones rurales sont d'autant plus touchées car bien souvent elles ne peuvent pas payer le transport pour se rendre à Bangui, la capitale, où se trouvent les structures sanitaires mais surtout le peu de professionnels qualifiés et formés.
Dans les zones rurales, les centres de santé sont presque inexistants et comme en ville, ils manquent cruellement de matériel et d'ambulances pour transporter les femmes qui en auraient besoin.es morts
Naître et accoucher en sécurité est un enjeu capital et vital, pour lequel il faut urgemment agir par la grâce de Yehoshoua.
Bonjour à tous,
En Centrafrique il faut 1 euros 50 pour accoucher dans un lieu un peu médicalisé., en France environ 2500 euros.
Près de l’endroit où se construit l’orphelinat, peut-être se trouve-t-il des Sœurs en Mashiah qui ont reçu d’aider les futures mamans ?
Élargissons nos entrailles frères et sœurs, pour les aider.
D’une mesure tassée, serrée et qui déborde
Gloire au Seigneur Yéhoshoua